Après avoir passé quelques jours sur l’île de Chiloé, nous mettons le cap sur Santiago. Tout commence par des embouteillages sur le périphérique, rituel incontournable avant d’accéder à toute capitale je crois.
Trois amis français nous y attendent, nous sommes impatients de les retrouver. Après de grandes embrassades et un bon restaurant, place à la visite.
Santiago et ses montagnes s’offrent à nous. La vue est superbe.
Que voir et que faire à Santiago ?
Santa Lucia le mirador de Santiago
En fin de matinée nous nous éloignons du centre historique pour prendre la direction du cerro Santa Lucia. Cette petite colline située à l’est offre une promenade rafraîchissante avec ses fontaines et ses allées aménagées.
C’est aussi une bouffée d’air frais dans le tumulte de cette capitale de 4,9 millions d’habitants. Le temps est idéal mais la vue à peine à la hauteur de nos espérances. Nous prenons de la hauteur mais même vue d’ici, Santiago n’est pas éblouissante.
L’immense métropole ne figure pas parmi les incontournables du Chili et on comprend un peu mieux pourquoi. La politique d’urbanisme semble avoir un peu manqué de cohérence.
Mais le panorama est tout de même impressionnant avec cette agglomération qui n’en finit pas. En arrière-plan, la sublime cordillère des Andes nous rappelle la beauté et la grandeur de la nature chilienne. Ça vaut quand même le détour !
Le quartier de Lastarria
Changement d’ambiance, on passe à présent par un quartier plus aisé de la capitale. Bienvenue à Lastarria. L’architecture et l’atmosphère qui y règne ont des airs d’Europe. L’art est très présent dans les rues, on sent cet esprit de bohême que l’on retrouve à Montmartre chez nous.
Le quartier est souvent pris d’assaut par des expositions et des festivals. On y compte d’ailleurs non pas un mais trois musées dédiés à l’art. Lastarria, c’est un quartier très touristique. Les prix y sont relativement élevés. Il fait tout de même bon y flâner et s’imprégner de la culture artistique omniprésente.
Pour notre deuxième arrêt, on s’arrête chez un glacier nommé Emporio La Rosa. Les chiliens adorent les glaces! Il s’agit apparemment de l’un des 25 meilleures glaciers au monde. Les saveurs proposées sont originales et surprenantes. Vous avez des options vegan et même sans sucre. Un arrêt glacé à ne pas manquer dans le quartier donc.
Cerise sur le gâteau, ou la glace pour rester dans le thème, le sommet du Cerro Santa Lucia vous attend pour une vue en hauteur sur la ville. Je vous en parlerai plus en détails dans un prochain article. Sachez en tout cas que l’accès est gratuit. J’ai beaucoup apprécié les différents points de vue au fil de la montée.
Bellavista le quartier latin
Entre le centre-ville et le cerro San Cristobal, nous arpentons les rues de Bellavista. Le quartier est réputé pour ses bars, restos et clubs, en un mot pour ses soirées animées.
Mais nous, nous profitons surtout de ses façades multicolores et de ses graf’. Surnommé le Montmartre de Santiago, Bellavista est très prisé des artistes qui en ont fait leur quartier.
Il suffit d’ouvrir les yeux, le street art est partout. Les œuvres et les styles sont très variés, et ce sont souvent les propriétaires des maisons ou restaurants eux-mêmes qui demandent aux street artistes d’embellir leur façade.
Certains graffitis sont de pures merveilles. Pour les amateurs de fresques murales, direction le musée à ciel ouvert de San Miguel. Ce dernier est dédié au street art et regroupe des travaux d’artistes chiliens et internationaux. Certaines œuvres vont même jusqu’à recouvrir des immeubles entiers.
Fin de journée au cerro San Cristobal
En fin d’après-midi nous prenons la direction du cerro San Cristobal situé dans le Parque metropolitano. Avec ses 720 hectares, il s’agit du plus grand parc urbain de la ville. Et c’est aussi un des plus grands au monde. Rendez-vous incontournable des Santiaguinos, on y trouve notamment le plus grand zoo du Chili.
C’est aussi le lieu de rencontres des amateurs de pique-nique comme des sportifs puisque le parc abrite de nombreux terrains de sport et piscines.
Nous nous acheminons tranquillement à pied vers le mirador de la Virgen, en profitant du panorama. Bon nombre de visiteurs préfèrent monter en funiculaire. Une option authentique puisque ce dernier a été inauguré en 1925 et vous transporte sur 500 mètres au fil de ses trois stations. La première se situe à l’entrée, il s’agit de la « estacion central ».
Un peu plus haut la « estacion del zoo » vous arrête au parc zoologique alors que la « estacion cumbre » vous dépose au plus près de la Virgen.
Coucher de soleil sur Santiago
La lumière de fin de journée est superbe. Avant d’atteindre le point culminant, nous faisons une halte sur l’esplanade où s’amassent randonneurs et cyclistes autour d’une bière ou d’une glace.
Le panorama sur la métropole est impressionnant. Encore quelques hectomètres avant d’atteindre la Vierge. Véritable icône de la ville, cette statue de douze mètres de hauteur a été installée en 1908.
Elle fait partie du sanctuaire de l’Immaculée conception. D’ici, le coucher de soleil est absolument splendide. Nous surplombons toute la ville et au loin, nous apercevons les Andes qui l’entourent.
Le dégradé de couleurs est époustouflant avec un ciel rose-orange puis bleu-vert accouchant de nuages oranges superbes. Une fort belle manière de clore cette journée et ce week-end à Santiago.