9 lieux moins connus à visiter à Rome

visiter Rome

Rome ne se résume pas à son art (fin et magnifique), ses architectures (grandioses), son histoire (hors du commun), ses habitants (pour le plaisir des yeux), son climat (doux et agréable), sa gastronomie (hmmm)… Non Rome c’est bien plus que ça !

Rome est un livre qui s’écrit depuis plusieurs milliers d’années. Ses lecteurs les plus curieux peuvent y découvrir de nombreuses légendes, des traditions pittoresques, des curiosités historiques, des secrets…presque secrets !

Bref il y a en Rome une touche de magie que seuls les visiteurs les plus indiscrets pourront véritablement saisir.

Découvrez des lieux moins connus de Rome mais à absolument visiter

Le Saint Escalier, place saint Jean-de-Latran

On raconte que les marches de l’escalier menant à l’église de la Scala Santa (église du Saint Escalier), seraient celles qu’auraient gravi le Christ lui-même, lors de son procès qui décida de sa crucifixion.

Rien que ça ! Elles auraient été rapportées à Rome au début du IVème siècle, par l’impératrice Hélène, mère du premier empereur chrétien, Constantin.

Cet escalier compte en tout 28 marches en marbre blanc de Tyr, recouvertes, pour les protéger,  de planches de bois en noyer. Quelques unes sont percées de hublots en laiton. Au travers, on voit apparaître des taches.

Certains pensent qu’il s’agit des gouttes de sang tombant de Jésus, d’autres que ce sont simplement des veines de marbre.

La légende veut que gravir à genoux ces 28 marches apporterait au pèlerin le salut et la rémission des faute.

Enfin pour être exact, cet escalier ne se monte qu’à genoux. Mais de part et d’autre, d’autres escaliers permettent également d’atteindre la chapelle saint Laurent, l’ancienne chapelle papale.

Juste au-dessus de son autel, vous pourrez voir une fresque du Christ commencée par Saint Luc et terminée par un ange. La classe !

Anecdotique pour le non croyant, immanquable pour le croyant, mais en tous les cas cela reste un lieu très spécial !

L’escalier qui mène à l’église Santa Maria in Aracoeli

Sur la colline du Capitole, l’une des sept colline de Rome, tout près du monument Victor Emmanuel II, se dresse l’église Santa Maria in Aracoeli. Ne vous fiez pas à son extérieur presque austère. L’intérieur est incroyable, comme en fait toutes les églises de Rome !

Mais par dessus tout, il y a une légende ! En effet, les romains racontent que si un couple amoureux gravit sans fatigue les 124 marches (raides et sans palier) qui mènent à cette église, il sera assuré de connaître le bonheur.

En tous les cas, amoureux ou pas, le panorama sur la ville vaut l’effort.

Et puis, ne vous avais-je pas dis que l’intérieur était incroyable ? A l’intérieur, donc, vous pourrez voir une copie du Santo Bambino (l’original a été volé en 1994). Il s’agit d’une statue de l’enfant Jésus, sculptée au XVème siècle par un moine franciscain dans du bois d’olivier du jardin de Gethsémani, et mise en peinture par un ange pendant que le sculpteur dormait !

La porte magique, sur la place Victor Emmanuel II

Au milieu du XVIIeme siècle vivait ici Massimiliano Palombara marquis de Pietraforte, un ami de Christine de Suède. C’était un passionné de sciences occultes, de magie et d’alchimie.

La légende raconte qu’un alchimiste aurait séjourné quelques temps dans cette villa. Une nuit, après avoir veillé très longtemps dans le jardin, il aurait subitement pris la poudre d’escampette en passant par cette porte.

Plus tard, le marquis retrouva des paillettes d’or et un manuscrit plein de formules et de symboles magiques…

Était-ce le secret de la pierre philosophale ? Pour être certain que ce secret résiste à l’épreuve du temps, le Marquis fit graver sur les 5 portes de sa villa et sur les murs, le contenu du manuscrit, en espérant qu’un jour, quelqu’un serait en mesure d’en déchiffrer le contenu.

Mauvaise idée ! A la fin du XIXème siècle, la villa fut détruite pour faire place aux nouveaux quartiers destinés à loger les employés et les fonctionnaires de Rome. Il n’en reste aujourd’hui que cette porte, enchâssée dans un des murs des jardins de la piazza Vittorio. Pour veiller sur elle, deux Bès qui viennent de la colline du Quirinal se dressent de part et d’autre.

La fontaine de Trévi

Immense, mythique, incontournable, je suppose qu’il est inutile de s’y attarder tant cette fontaine est connue ! Pour autant, je ne pouvais faire cette liste sans l’y inclure. Ben oui, cette fontaine est quand même LA plus grande fontaine de Rome… et elle est magique !

A l’origine, vers 19 av JC, un acqueduc amenait l’eau à cet endroit depuis une source située à 20km de la ville. L’emplacement de la source avait été révélé à des soldats romains par une jeune fille qui voulait ainsi sauver sa virginité. D’où son nom Aqua Virgine ! L’aqueduc avait un bassin pour que les habitants puissent s’approvisionner en eau.

Ce n’est que beaucoup plus tard, au XVIIIème siècle, que la fontaine est venue remplacer la bouche de l’aqueduc romain. Trente ans auront été nécessaire pour venir à bout de cette allégorie de l’océan… Et autant dire que ça en valait la peine !

On raconte que cette fontaine était magique… Essayez, vous verrez. Mettez-vous donc dos à la fontaine, prenez deux pièces dans la main droite. Jetez la première au dessus de votre épaule gauche. Grâce à elle vous serez assuré de revenir à Rome un jour. Jetez ensuite la deuxième en faisant votre vœu. Si elle coule, il se réalisera.

J’ai jeté mes pièces le jour de notre départ… Emportée par le folklore, j’ai oublié de faire un vœu ! Pfff, je m’auto désespère parfois ! Bon, j’ai un lot de consolation quand même : j’ai contribué à financer l’association Caritas qui vient en aide aux familles dans le besoin. C’est en effet à ellee que la ville donne les pièces ramassées dans la fontaine.

Mon absence de vœu permettra quand même à quelqu’un de réaliser le sien, c’est déjà pas si mal !

La place d’Espagne

Située non loin de la fontaine de Trévi, la place d’Espagne est certainement l’une des places les plus connues de Rome ! Les marches de son escalier monumental attirent à la fois les touristes curieux et les romains eux-même, qui prennent plaisir à s’y rassembler.

Une légende raconte que sur cette place, dans la soirée, on peut rencontrer le fantôme de Lorenza Felichini – l’amoureuse du magicien Cagliostro. Nous ne l’avons pas croisé… Et vous ?

La bouche de la vérité sous le porche de l’église Santa Maria in Cosmedin

Tout près de l’ile Tibère, et au pied de l’Aventin, se dresse une petite église en brique avec un clocher rectangulaire particulièrement haut.

L’église en elle-même, quoique jolie n’est que peu visitée en tant que telle. Alors pourquoi une telle foule devant l’entrée ? Pour ça !

Une légende moyenâgeuse raconte que ce masque aux traits de lion mange les doigts des menteurs. Apparemment donc ce n’est vraiment pas mon fils qui met le bazar dans sa chambre, ni lui qui a mangé le paquet de bonbon que j’avais mis dans sa portière… Mouais !

Bon, en réalité, il est fort probable que ce masque ne soit en fait qu’une plaque d’égout, mais rien n’empêche, contre une obole, de rapporter une photo souvenir de toute la tribu la main dans la gueule du tigre !

L’église sainte Sabine

Juste à côté de la bouche de la vérité, en haut de l’Aventin se trouve l’église sainte Sabine. C’est une des plus belles églises paléochrétienne qu’il reste à Rome. Elle a été construite au Vème siècle à l’endroit même où habitait la matrone romaine Sabina (qui devint sainte Sabine par la suite).

Lorsqu’elle a été édifiée, 24 colonnes de l’ancien temple de Junon ont été réutilisées.

La légende raconte que Saint Dominique aurait planté un oranger – le premier de Rome – dans le cloitre de l’église. Cet oranger n’est pas accessible au public, mais on peut le voir de l’intérieur de l’église, par une ouverture ovale dans le narthex.

Une autre légende affirme que sainte Catherine de Sienne aurait apporté cinq de ces oranges, confites, au pape Grégoire IX pour le convaincre de revenir d’Avignon à Rome.

Et apparemment, cela a marché ! Peut-être est-ce même pour ça qu’on dit que cet oranger est miraculeux ?

Enfin, une dernière légende raconte que la pierre noire posée sur la colonne à spirale à gauche de l’entrée a été lancée par le diable en personne contre Dominique alors qu’il priait.

Naturellement, la pierre a été détournée. Elle a atterri sur la dalle de marbre recouvrant les os des martyrs, la brisant en mille morceaux. Depuis la dalle a été reconstituée, elle est aujourd’hui visible au centre du chœur.

L’île Tiberine

L’île Tibérine est un endroit qui semble bien paisible au milieu du Tibre.

Pourtant, une légende raconte qu’il y a fort longtemps, une ambassade romaine fut chargée de rapporter à Rome un des serpents du temple d’Esculape à Épidaure. Une fois arrivé à Rome, ce dernier s’échappa du bateau et gagna à la nage l’île.

Attention donc, danger ! Néanmoins, la balade est agréable et offre quelques points de vue intéressants, notamment sur le Ponte Fabricio (construit en 62 avJC) et le ponte Rotto (le premier pont de pierres construit à Rome).

Santa Maria Maggiore

La Basilique de Sainte Marie Majeure, édifiée Piazza di Santa Maria Maggiore au sommet de l’esquilin est d’une des plus grandes et les plus importantes de Rome. Comme pour finalement beaucoup d’autels, de chapelle, d’églises etc, un ange serait apparu en songe (cette fois au pape saint Libère) pour demander de construire un sanctuaire à un endroit précis (le sommet de l’esquilin). 

Et donc, le pape obéit, et l’une des 4 basiliques majeures de Rome voit le jour !

Mais ce n’est pas cette légende qui m’intéresse vraiment… D’ailleurs, ce n’est peut-être même pas une légende cette fois !

En fait, il paraît que le plafond en bois sculpté a été décoré par de l’or rapporté d’Amérique par Christophe Colomb. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *